La nécessité de se faire accompagner pour progresser

Se faire accompagner pendant une transition est indispensable, surtout en temps de crise

Perdre un travail, vivre un deuil, quitter sa région ou ses proches, survivre à un accident ou à un traumatisme représente forcément un tsunami pour la personne impliquée.

Que l’on soit à l’origine du changement ou qu’on l’ait subi, les impacts sur notre psychisme et nos conditions de vie sont intenses.

Parfois, même des événements qui paraissent positifs aux yeux de tous, comme la naissance d’un enfant, l’acquisition d’une maison ou un succès professionnel, sont difficiles à gérer, générant doutes, frustrations, sentiment d’imposture, manque de confiance en soi, émotions négatives nuisibles pour l’estime de soi.

La plupart du temps, on a tendance à se remettre en question, à culpabiliser, à s’isoler, comme les animaux qui se réfugient dans un coin discret pour panser leurs plaies.

Cette période de perte de repères et de vulnérabilité à titre personnel est amplifiée en temps de crise économique et sociale, aggravant les effets et l’inconfort.

On se sent oublié, incompris, inutile parfois. Les proches ou les amis ne peuvent pas nous aider, malgré toute leur bonne volonté, car ils manquent de recul sur la situation et nous connaissent trop. Ils n’ont pas les mots et nous enferment dans un rôle.

Quand on vit une transition, on n’a pas envie de recevoir des conseils, souvent décalés, ni d’être pris en pitié.

Il est important de ne pas être seul( e) pour traverser ce processus plus ou moins long.

Se tourner vers un professionnel de l’accompagnement permet d’être écouté( e) de façon neutre et bienveillante, de déposer une parole véridique, d’exprimer ses émotions sans jugement.

Une posture en miroir qui nous permet d’avoir accès à ses ressources personnelles.

Une main tendue sur laquelle on peut s’appuyer pour traverser le gué en confiance, avec humanité, jusqu’à l’autre rive, le temps de se reconstruire et de nourrir d’autres projets.

Si vous pensez qu’un accompagnement vous aiderait, n’hésitez pas à me contacter sur contact@viasens.fr et laissez-moi un message, je vous répondrai dans les meilleurs délais.

Les 7 compétences du citoyen éclairé

La société post-COVID ne sera plus la même qu’avant, n’en déplaise aux partisans des conservatismes de tous poils.

Les croyances se défont les unes après les autres : tout ce qui paraissait solidement ancré, tend à s’évaporer comme neige au soleil.

Le monde des illusions s’effrite :

Les institutions inventent chaque jour des process qui génèrent de la complexité, et ne répondent plus aux besoins d’une société en manque de repères.

Le pouvoir de la science et du progrès a été largement mis à mal par les vagues de confinements successifs et les injonctions vaccinales.

L’enseignement et la médecine conventionnelle n’en finissent pas de se chercher, ployant sous le joug des réformes successives.

L’industrie 4.0 entièrement automatisée, froide et robotisée, sans âme si personnalité, ne retient plus les compétences et les talents sinon technologiques, vidée de son sens et d’un projet d’entreprise collectif.

Les médias sont décriés et menacés d’extinction, que ce soit la presse écrite, la radio ou les journaux télévisés, et courent après le scoop du siècle.

Les réputations se font et se défont à l’aune des réseaux sociaux, qui deviennent des réceptacles de déferlements émotionnels son maîtrisés, ou de fantasmes non assouvis, peuplés de stars/d’influenceurs d’un jour, de publicités mensongères ou de fake news.

Les logiques et méthodes managériales d’hier ne font plus recette. Et même les PDG les plus en vogue n’ont plus de prise sur le destin de leur entreprise (cf. l’interview de Carlos Tavares sur l’avenir de l’automobile).

Que reste t’il des ancrages collectifs dans la société post-Covid ?

Le tissu social a de gros trous dans les mailles du filet.

Nous sommes désormais confrontés en tant qu’individu,.. à nous-même. Nus et sans fard, déshabillés de tous les oripeaux prônés par la société de consommation, Il nous faut de plus en plus regarder au plus profond de soi et être conscient de qui nous sommes.

La société de demain se reconstruira à partir de sa plus petite structure, à savoir ses citoyens, dans leur individualité propre, leur capacité à co-créer et à co-agir ensemble. Cette posture de citoyen est à l’opposé des logiques individualistes de « client ».

Dans un monde atomisé, drivé par la nécessité de sauvegarder la planète et ses ressources, le citoyen éclairé devra posséder au moins 7 soft-skills pour faire face aux nouveaux enjeux :

  • l‘autonomie

Vivre sans attendre l’intervention d’un tiers, d’un quelconque chef suprême ou père protecteur, ni d’une aide providentielle. C’est à ce prix que chacun devient le créateur de sa propre existence, et trouve ses solutions pour être heureux et aligné.

  • la responsabilité

Être conscient des impacts de ses décisions et actions, et agir dans le respect des autres, tout en affirmant sa propre voie/x. Être responsable de ses décisions et de ses choix, assumer ses incohérences, ne pas se sentir coupable parce qu’on ne se reconnaît pas dans la majorité ou qu’on ne suit pas les modes/codes du moment.

  • la liberté de choix – le libre arbitre

La liberté de choix se développe dans la diversité, la liberté d’entreprendre, le droit à l’erreur. Trouver différentes options, formuler des hypothèses, définir des scénarii, saisir des opportunités, élargir le champ des possibles, s’avère plus efficace que contraindre les gens à se conformer à un modèle ou à une solution unique. Décloisonner, transposer, créer de nouveaux liens, inventer, deviennent des facteurs de réussite, il n’y a plus un seul modèle de développement.

  • la coopération

Cette époque post-industrielle nous a enseigné que nous sommes tous interdépendants les uns des autres. Apprenons à faire appel aux compétences des autres, connaissons ce pour quoi nous sommes doué et mettons-nous en relation avec ceux qui peuvent nous aider à finaliser nos projets. La réciprocité paraît la meilleure façon de reconnaître cette capacité, car elle n’a pas de valeur marchande.

  • l’esprit critique

Naviguer entre les fausses informations, les promesses illusoires, les statistiques tronquées, les croyances infondées, nécessite une capacité à questionner le réel, à recouper les sources d’informations, à se remettre en cause, à changer de point de vue, qui n’est pas si simple. Or c’est une capacité fondamentale pour aujourd’hui et pour demain.

  • la sagesse et la frugalité

A l’image de certaines civilisations ancestrales, ces 2 qualités reviennent à l’honneur, après des années d’accumulation de biens, d’épuisement de ressources, de production et de consommation de masse. En témoignent les interventions dans la vie publique de chercheurs, artistes, philosophes, hommes de lettres ou moines bouddhistes, qui nous font prendre de la hauteur. La recherche et la préservation des équilibres sont privilégiées, du moins en Europe, pour un modèle de développement plus durable.

  • L’engagement

Enfin, ces 6 compétences ne seraient rien sans l’engagement citoyen, la capacité à passer à l’action et à tenir ses convictions dans la durée. Nous avons délégué notre pouvoir de décision à des représentants politiques et à des fonctionnaires, censés nous représenter et nous servir. Or, la période post-crise nécessite la mobilisation de toutes les forces vives du pays, pour sauvegarder nos valeurs, recréer du lien social, et créer des richesses par le travail et l’implication de tous.

Cette liste est loin d’être exhaustive, mais ces sept compétences sont un terreau fertile pour faire émerger un nouveau projet de société. L’éducation nationale devrait s’emparer de ces soft-skills pour en faire son nouveau référentiel.

Il ne suffira pas d’une génération pour désapprendre l’ancien modèle et réapprendre les bases du nouveau paradigme qui s’en vient.

La spirale de la CONFIANCE EN SOI

Semer des graines de confiance

Chaque jour je rencontre des personnes qui manquent de confiance en elles pour réaliser leurs objectifs ou décrocher l’emploi dans lequel elles pourraient s’épanouir.

Peur de l’échec, comparaison avec nos congénères, procrastination, doute, manque de motivation, comportements velléitaires… Nombreuses sont les raisons pour lesquelles nous passons à côté de nos aspirations.

Est-ce une question de contexte, de maturité ou de personnalité ? Chacun dispose d’un capital confiance dans la petite enfance, qui va se développer ou au contraire s’amenuiser selon les expériences, de l’enfance à l’âge adulte.

D’où vient la confiance ? Depuis mon plus jeune âge, j’en ai beaucoup manqué. Pourtant j’ai été élevée dans une famille aimante et j’ai eu un parcours scolaire et professionnel plutôt réussi. Et pourtant, je me sentais toujours « moins bien que, pas à la hauteur ».

Sénior, à l’aube de ma création d’entreprise, même au fait des dernières innovations managériales, je ressentais toujours un manque, qui m’empêchait d’aller de l’avant.

Récemment, j’ai appris que l’estime de soi, c’est-à-dire la valeur que l’on se donne, repose sur 3 piliers : l’amour de soi, l’image de soi, et la confiance en soi (voir à ce propos la très parlante vidéo sur l’estime de soi « Et tout le monde s’en fout »).

Si l’amour de soi se cultive dans l’intimité et son cercle le plus rapproché, le socle de la confiance se bâtit à travers l’expérience et les compétences acquises. Ainsi on agit et on met en pratique toutes les connaissances et ressources dont on dispose, pour gérer les situations comme elles se présentent, avec des réussites et des apprentissages. Cela suscite un sentiment de fierté, qui va nourrir à son tour la confiance.

Ainsi les réussites et les émotions positives sont-elles à cultiver pour gagner en confiance. Pas après pas, la confiance gagne du terrain en soi, et se propage autour de soi. La méfiance crée de la méfiance dans la relation à l’autre, alors que la confiance est une énergie positive qui se propage rapidement. Cultiver la confiance en soi, c’est se respecter et s’aimer.

Alors, dans les situations que l’on vit actuellement, au travail comme dans sa vie sociale et personnelle, si on faisait le pari de la confiance ?

Réfléchir aujourd’hui l’entreprise post-industrielle

Le chaos engendré par la crise sanitaire, qui s’est transmutée en crise économique, secoue les entreprises de toutes parts.

Quand les repères sont modifiés, quand la raison d’être de l’entreprise est menacée, il est difficile de rester ouvert aux champs des possibles et de mobiliser toutes les forces vives de l’entreprise, ainsi que l’ensemble de ses partenaires.

Et pourtant, rester à l’écoute des tendances du marché, modifier son positionnement stratégique, sa gamme de produits et services, sa façon de communiquer, ses panels de fournisseurs, ses priorités et politiques internes, sont des impératifs à la pérennité de l’entreprise.

Tandis que certaines entreprises luttent pour leur survie, artificiellement soutenues par les aides d’état, d’autres surfent sur la vague des opportunités offertes par les nouvelles utilités post-COVID : fabrication de masques chirurgicaux, de respirateurs artificiels, de machines réfrigérées à moins 60 degrés pour transporter le vaccin, de produits et services médicaux, de soins très coûteux.

Celles qui avaient mis en place un système de veille et une prospective sont mieux armées pour opérer des virages et réaliser les changements attendus, car elles perçoivent mieux que les autres des pistes de solutions émergentes.

Faire un diagnostic de ses atouts et faiblesses, de sa capacité d’adaptation et de résilience, de son agilité, est une absolue nécessité.

Mesurer la flexibilité de son outil de production et de son organisation du travail est un préalable.

Connaître les compétences et les qualités de ses collaborateurs constitue un enjeu majeur, car certaines d’entre elles peuvent être transposables dans d’autres domaines ou d’autres applications, pour la conception et la fabrication d’autres produits ou services.

Se faire accompagner pour éviter les écueils (et ils sont nombreux !) est un gage de ré-assurance et un acte d’humilité.

Reconnaître sa vulnérabilité permet de mieux résister à la crise.

Parmi les forces de l’entreprise, le capital humain constitue le principal atout. En effet, le tout-automatisé que nous présente l’Usine 4.0 n’est pas une solution à la sortie de crise.

Baisser les coûts de production d’un produit devenu obsolète ne le rend pas plus attractif sur le marché. Digitaliser ou dématérialiser des processus devenus sans objet risque de créer plus de frustration et de désengagement, parce que celà n’a plus aucun sens.

Il vaut mieux mobiliser l’intelligence collective des salariés, des managers, des clients, des fournisseurs et de tous les acteurs qui composent l’éco-système de l’entreprise.

Des solutions innovantes émergeront immanquablement de la réflexion collective.

Plus la réflexion sera faite en amont de la chaîne de valeur, plus les résultats escomptés seront probants. L’éco-conception paraît être une des voies pour répondre aux enjeux actuels du développement durable.

Les réponses technologiques sont nombreuses :

  • Les nouveaux matériaux, la sobriété dans l’utilisation des ressources et le recyclage des déchets, les nouvelles molécules, les biotechnologies, la durabilité des produits et la gestion de leur fin de vie
  • L’intelligence artificielle au service de l’analyse et de la résolution de problèmes, le deep-learning pour développer et créer de la connaissance
  • Les nouvelles technologies industrielles (IOT, cobotique, supervision des installations, mesure par capteurs électro-magnétiques, technologies de traitement du signal, fabrication additive…)
  • Les améliorations techniques sur les procédés, la maîtrise des circuits logistiques, les méthodes de contrôle qualité, les logiciels intégrés

représentent autant de  voies possibles pour améliorer la réponse aux nouveaux besoins des clients ou usagers. Pour autant ce ne sont que des moyens techniques ou de gestion.

Valoriser le capital humain de son entreprise, coordonner les équipes au service d’un projet d’entreprise cohérent, changer les méthodes et l’organisation du travail, permet de répondre aux nouveaux enjeux sociétaux.

Le télétravail modifie en profondeur la relation de l’entreprise avec ses salariés.

Il appartient au(x) Dirigeant(s) de fixer le cap et de montrer l’exemple.

La répartition de la valeur créée doit se faire équitablement entre toutes les parties prenantes. Les relations professionnelles doivent être équilibrées et source de nouveaux apprentissages. Le vivre-ensemble doit se réinventer autour d’un nouveau pacte social, plus inclusif et favorisant la diversité.

Pour cela, le(s) dirigeant(s) doivent avoir un engagement fort, une intention claire, et une parole vraie. La fonction RH pourra alors travailler dans un climat de confiance en relation avec les partenaires sociaux, les managers et les équipes sur le terrain, et mettre en œuvre la stratégie, l’organisation et le management adéquats.

Les modèles mentaux de la fonction RH doivent radicalement changer : les règles de promotions au mérite, de sélection, de classement, de respect des standards, de discrimination (qu’elle soit positive ou négative), doivent être remisées au profit de celles favorisant l’engagement, la coopération, l’esprit d’équipe et de service.

A l’heure où les entreprises mettent à la porte des milliers de salariés, la fonction RH se doit de recruter sur des bases plus inclusives et d’acceptation des différences. Quitte à proposer des parcours d’intégration et de formation plus importants.

La quête de performance doit céder sa place à a recherche d’excellence, la concurrence pour les postes de direction ne doit pas être une fin en soi. Dans les services, on n’oppose pas la convivialité et le respect de l’exigence, la confiance et le contrôle, et la bienveillance ne doit pas rester un concept désincarné, mais devenir une pratique au quotidien.

Le management se met au service des collaborateurs et des équipes (servant manager).

Enfin, on n’oppose pas les statuts d’indépendant et de salarié, chacun doit trouver sa place en fonction de l’engagement qu’il compte fournir à l’entreprise et le niveau de sécurité qu’il attend pour respecter ses propres besoins.

Ainsi, une mutation profonde des entreprises est en cours, donnant naissance à l’entreprise post-industrielle, plus ouverte, plus agile, plus organique et plus résiliente. A l’ère post-industrielle, à l’époque des crises sanitaires, des catastrophes écologiques et des crises économiques qui menacent la survie même de notre espèce, les défis de l’entreprise ne sont plus de développer la technologie pour remplacer les humains, mais de mettre la technologie au service des humains. Viasens vous accompagne modestement dans cette transformation.

Après le retour à soi de l’été, le retour à la réalité

Les vacances d’été sont l’occasion pour beaucoup de couper les amarres, surtout dans le contexte de ce printemps avorté. C’est pour beaucoup un moment de pause, où le temps ralentit, où l’on se consacre à sa famille, à la flânerie, à la lecture, aux activités de plein-air, au sport.

C’est un moment bénéfique où l’on porte une attention spéciale à notre corps, à la nature, au soleil, à notre santé.

C’est aussi le temps de la convivialité, du partage, des apéros interminables à refaire le monde, malgré le masque qui barre notre visage.

C’est encore un moment où l’on nourrit son imagination, les projets naissants, les envies du moment, les bonnes résolutions de la rentrée.

Nous nous sentons disponibles, plus vivants, plus enthousiastes, plus ouverts.

Le retour de vacances, la météo qui se dégrade, la nécessité de préparer la rentrée scolaire des enfants, la reprise du travail, suffisent à ce que la triste réalité nous rattrape. Notre moral en prend un coup, les informations du 20h sont toujours aussi moroses, on a tendance à se rabougrir sur son canapé après une journée tout aussi harassante qu’avant les vacances.

Et s’il n’y avait pas de fatalité ? Si on prolongeait la période estivale, cette année particulièrement ? Il suffit de changer un petit élément du décor, débuter une nouvelle activité, entreprendre un nouvel apprentissage, se donner un petit défi inhabituel qui ne nous coûte par trop, ralentir notre rythme, prendre soin de soi, se cultiver, aider les voisins, voir ses amis régulièrement, vivre les événements plus intensément ou plus consciemment.

En coaching, la technique du « Comme si » consiste à faire comme les enfants, comme si l’été était infini, comme si nous étions les maîtres de notre vie, comme si nous respirions la santé, comme si nous étions plein de ressources, riches et forts, comme si tout était possible. Ne nous laissons pas contaminer par la morosité ambiante, résistons comme si rien ne pouvait nous atteindre. Ce n’est pas du déni, mais du renforcement positif, qui nous permettra j’en suis sûre, de mieux résister aux virus de l’hiver !

Changer le disque dur de nos mentalités

Oui, la crise du Coronavirus a changé le disque dur de certaines personnes, pas toutes, mais nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir ces changements individuels de tout notre être, pour nous-même et pour ceux que nous rencontrons, afin qu’ils deviennent majoritaires et qu’ils contaminent l’ensemble de la société.

Et là je ne parle pas uniquement de devenir écologiste militant, de partir en Lozère élever des chèvres et planter des carottes, non, je parle de changements culturels qui vont envahir tous les milieux, les collectivités, les entreprises, l’éducation, le sanitaire et social, les arts et la culture, le sport…

Puissent ces modes de pensées gagner nos élites, les esprits de nos dirigeants…

Si la méditation, ou le Chamanisme, très à la mode dans certains milieux, peuvent aider, alors tant mieux, mais chacun sa technique, j’allais dire, l’important, c’est le résultat.

Quelles sont les prises de conscience profondes de cette alerte brutale qu’a constituée la crise sanitaire du Covid19, mettant à l’arrêt la moitié de l’Humanité ?

. Tout le monde est utile à la collectivité en temps de crise

. Chacun en fonction de ses besoins et de ses moyens

. Ralentissons le rythme

. Recherchons le sens

. Restons authentique et allons vers l’essentiel

. Ce n’est pas la loi du plus fort ou du plus rapide qui s’applique

. La santé est le bien le plus précieux

. Le travail a de la valeur pour le sens collectif qu’il apporte et pour l’estime de soi qu’il procure

. La coopération est la modalité la plus efficace pour atteindre un résultat

. L’argent est une énergie qui a peu de valeur dans la crise, mais il va rapidement manquer si l’économie réelle ne reprend pas

. La générosité, le don, l’engagement, la positivité sont des biens inestimables, contrairement au repli sur soi et à l’accumulation des biens et des richesses

. L’éducation, la recherche médicale, la santé sont des priorités nationales qu’il est inapproprié de gérer selon des critères de rentabilité

Gageons que cette crise modifie nos disques durs en profondeur, pour redonner du pouvoir aux logiques de développement durable, à la gestion locale et citoyenne des territoires, à la biodiversité, à l’écologie, à l’éducation parentale, où chacun joue un rôle, s’engage et assume sa responsabilité individuelle et prend part au collectif. Des choix s’imposent, on ne peut pas concilier l’inconciliable, l’important est de ne pas renoncer à créer un nouveau vivre ensemble plus durable et inspirant.

Valentine Michel