Après le retour à soi de l’été, le retour à la réalité

Les vacances d’été sont l’occasion pour beaucoup de couper les amarres, surtout dans le contexte de ce printemps avorté. C’est pour beaucoup un moment de pause, où le temps ralentit, où l’on se consacre à sa famille, à la flânerie, à la lecture, aux activités de plein-air, au sport.

C’est un moment bénéfique où l’on porte une attention spéciale à notre corps, à la nature, au soleil, à notre santé.

C’est aussi le temps de la convivialité, du partage, des apéros interminables à refaire le monde, malgré le masque qui barre notre visage.

C’est encore un moment où l’on nourrit son imagination, les projets naissants, les envies du moment, les bonnes résolutions de la rentrée.

Nous nous sentons disponibles, plus vivants, plus enthousiastes, plus ouverts.

Le retour de vacances, la météo qui se dégrade, la nécessité de préparer la rentrée scolaire des enfants, la reprise du travail, suffisent à ce que la triste réalité nous rattrape. Notre moral en prend un coup, les informations du 20h sont toujours aussi moroses, on a tendance à se rabougrir sur son canapé après une journée tout aussi harassante qu’avant les vacances.

Et s’il n’y avait pas de fatalité ? Si on prolongeait la période estivale, cette année particulièrement ? Il suffit de changer un petit élément du décor, débuter une nouvelle activité, entreprendre un nouvel apprentissage, se donner un petit défi inhabituel qui ne nous coûte par trop, ralentir notre rythme, prendre soin de soi, se cultiver, aider les voisins, voir ses amis régulièrement, vivre les événements plus intensément ou plus consciemment.

En coaching, la technique du « Comme si » consiste à faire comme les enfants, comme si l’été était infini, comme si nous étions les maîtres de notre vie, comme si nous respirions la santé, comme si nous étions plein de ressources, riches et forts, comme si tout était possible. Ne nous laissons pas contaminer par la morosité ambiante, résistons comme si rien ne pouvait nous atteindre. Ce n’est pas du déni, mais du renforcement positif, qui nous permettra j’en suis sûre, de mieux résister aux virus de l’hiver !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *