L’économie dite « linéaire » exploite, crée des externalités négatives et détruit les ressources plus qu’elle ne crée de richesses, qu’elles soient matérielles ou humaines, pour produire en masse des produits qui vont remplir nos étagères alors qu’ils ne servent pas plus de 2 ou 3 fois dans l’année.
Pour les entreprises, la mondialisation des échanges, les exportations et la croissance externe représentent alors des débouchés attractifs, et leur modèle de croissance n’est pas remis en question.
La financiarisation de l’économie, la dématérialisation des transactions et la création d’une réalité virtuelle (métavers) présentent des risques spéculatifs importants, ainsi que des dérives majeures dans la déontologie du business.
Les crises économiques, les enjeux du réchauffement climatique ou l’augmentation des inégalités dans le monde remettent en cause ces modèles, qui ont apporté de la richesse aux pays les plus développés.
Les nuisances apportées par la société de consommation, notamment la pollution, l’urbanisation galopante et la production de déchets deviennent nocifs et insurmontables.
Le tri et le traitement des déchets permettaient de s’en accommoder, mais les déchets sont tellement nombreux aujourd’hui qu’ils ont créé des continents entiers de détritus dans les océans (anthropocène), et présentent un coût de traitement refacturé aux entreprises et à la collectivité non négligeables.
Les activités humaines ne servent plus les humains qu’elles sont censées protéger et développer, les entreprises ne créent plus de richesse dans un esprit de « ruissellement », et les emplois qu’elles créent se vident de leur contenu.
Comment alors rétablir l’équilibre pour que l’économie redevienne vertueuse et régénérative ?
La notion de « bien commun » ou d’économie des usages (de la fonctionnalité) commence à faire son chemin, et les entreprises se résolvent à penser différemment pour faire face à la pénurie de matériaux, notamment en provenance de l’étranger, et de ressources humaines (pénurie de main d’œuvre).
Les industriels se mettent alors à relocaliser leurs productions plus près de leurs lieux de consommation, pour réduire les coûts logistiques et les risques géopolitiques et de change.
Des filières complètes se recréent ou de nouvelles filières apparaissent, dans une logique d’économie circulaire, où tous les produits issus du cycle d’exploitation d’une entreprise servent d’intrants à d’autres entreprises (up-cycling).
Cette vague de fond ne se fait pas naturellement, et les acteurs de l’économie méritent un accompagnement pour réussir la transition.
Le changement se fait par la coopération des entreprises et des institutions, par la mise en relation d’acteurs internes et externes, dans une intentionnalité positive insufflée par les Dirigeants politiques et d’entreprises au sein d’éco-systèmes locaux.
L’innovation, qu’elle soit technologique, organisationnelle, managériale ou sociale, constitue le moteur de cette transition.
Alors, n’attendez plus, agissez pour une économie riche de sens qui satisfait l’ensemble des parties prenantes de votre éco-système.
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